PEUT-ON PARLER DE LA MICRO-INDUSTRIE SANS LA MAITRISE DE L’EAU ?

Nous allons commencer par présenter les opportunités (problèmes) d’une ferme en Afrique Centrale.
Définition du besoin :
La ferme TSELAH souhaite étendre sa production et passer à la phase de transformation de sa matière première. Les employés utilisent environ 1500 litres d’eau par jour rien que pour le nettoyage de la ferme.
La ferme dispose d’un puits mais la capacité est limitée pour son besoin. Le puits produit en moyenne 600 litres par jour en saison pluvieuse et 350 litres en saison sèche. Actuellement nous sommes en saison sèche et le puits a tari, vous pouvez imaginer les conséquences sur la ferme.
Si on suppose qu’il faut environ 10 minutes pour sortir 15 litres du puits et la ramener dans la ferme, un calcul vite fait montre que le personnel aura besoin de 6h40min rien que pour transporter 600 litres d’eau. Ensuite Il faut nettoyer la ferme et les bêtes, les nourrir et enfin renouveler l’eau dans les abreuvoirs pour éviter tous risques de contamination.
On constate que le besoin en eau est primordial si la ferme souhaite accroitre sa production et passer a la phase de transformation pour créer une forte valeur ajoutée.
Résolution du problème :
Nous avons recommandé dans un premier temps de faire une étude géophysique pour localiser les veines d’eau souterraine et implanter les points favorables sur le site pour réaliser un forage ou aménager un puits beaucoup plus profond sans aucun risque de rencontrer un rocher.
Ensuite réaliser un château d’eau, installer une pompe hybride et automatiser le système d’abreuvoir. Ainsi le personnel gagnerai en temps a ne plus être obligé de changer l’eau à boire 2 à 3 fois par jour comme ils le font aujourd’hui pour des raisons sanitaire et d’hygiène. Les porcs urinent et font souvent leur besoins dans cette eau qui oblige le personnel à dépenser 600 litres à 900 litres d’eau rien que pour les abreuvoirs au lieu de 360 litres.
– Le château permet de mettre l’eau en altitude et de stocker l’énergie sous forme potentielle afin que cette eau descende avec une pression suffisante, qui permettrait de nettoyer la porcherie plus rapidement et efficacement. Si la hauteur du château est importante, haut delà de 10 mètre, on crée une conduite forcée et une chute couplée à un alternateur pour produire l’électricité qui sera injectée au générateur hybride.
Bilan du projet :
L’automatisation du système d’eau a permis à la ferme TSELAH de gagner 6h40 par jour. Ce temps gagné permet au personnel de faire autre choses comme (bien nettoyer la ferme, rédiger des rapports d’activités, mettre en place des procédures, faire des essais, ….).
Pour augmenter notre capital de savoir et connaissance qui sont les seuls biens immatériels qui se multiplient lorsqu’on partage, nous avons impliqué des étudiants dans la résolution de ce problème avec comme thème de fin d’étude :
AUTOMATISATION DU SYSTEME D’EAU DANS LA FERME TSELAH.
Nous espérons avoir contribué à la formation des futurs entrepreneurs pour nous accompagner dans ce grand challenge du secteur de l’industrie.

ELEKSYSTEM
MATAMOU GROUP
Bamendjo, le 31 décembre 2016

2 thoughts on “PEUT-ON PARLER DE LA MICRO-INDUSTRIE SANS LA MAITRISE DE L’EAU ?”

  1. Ce projet énergétique et écologique est très intéressant! Il permet de développer les fermes de manière propre et auto suffisante en énergie. De plus on forme des personnes qui pourront à leur tour développer le projet dans d’autres fermes.

    1. Partant sur le principe que rien ne se perd, tout se transforme, nous pouvons mieux vivre en exploitant intelligemment le potentiel énergétique que la nature nous offre. Nous constatons aussi que non seulement la connaissance se multiplie en la partageant, on crée aussi un réseau de fermes auto suffisante en énergie.

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